Depuis plusieurs mois vous avez pu vous apercevoir la flambée des prix du disque vinyle ! Vous savez, ce petit objet qui était tombé dans l’oubli, mais qui grâce à de vrais DJ’s qui mixent en vinyles, est revenu, puis en pleine mode, les prix explosent !!
La réponse de cette hausse de prix surprise, le polymère, substance chimique utilisé pour la fabrication des disques vinyles, fabriqué dans une usine américaine, qui malheureusement a été victime d’un incendie !!..
Depuis ce malheur, certaines majors ont profité, de cette mode, mais surtout de cet évènement, pour augmenter, de façon incroyable, le prix des disques vinyles, dont certains étaient en stock !! certains disquaires ont préféré de ne plus commander certains articles, certains ont le prix qui a doublé !!!
Pour cette édition du Disquaire Day 2022, des prix abusés ont été remarqué… des prix qui après taxes et marge du disquaire vont se vendre à un prix extrêmement haut… et le disquaire indépendant, passera encore une fois, pour un voleur !!
Le disque vinyle neuf va t’il engendrer la mort du vinyle… vu la montée des prix, des acheteurs abdiquent l’achat de cette galette….
C’est en 2007 que Michael Kurtz et Chris Brown mettent en place une opération qui va s’appeler le Record Store Day ( Disquaire Day en France ), une journée qui s’inspire du Free Comic Book Day… Cette action de marketing se déroule aux États Unis, puis le Canada…et le reste du monde.
Plus d’une décennie, qui chaque année, des petits labels ou grosses majors proposent des versions collectors, mais aussi des rééditions, versions exclusives, etc… mais depuis quelques années, des petits malins proposent des « vinyles soit disant exclusifs, numérotés » qui par la suite, sont réédités avec une double numérotation, même couleur, on ne dira pas le nom de cette société qui propose des rééditions dites « dégueulasses« .
Une opportunité pour certains disquaires, qui accueillent ce jour là, un public plus nombreux, certains accrocs de la galette noire. Pour d’autres disquaires, ils ne veulent pas ou plus entendre de cette journée du vinyle, pour certains une magouille magistrale orchestrée par les majors, pour d’autres, c’est sans intérêt….
Cette année, c’est plus de 200 références qui sont proposées au public !! en clair, on conseille vivement aux disquaires indépendants de jouer au Loto pour payer les factures qui vont suivre !!.. Suite à une petite enquête, certains disquaires ont répondu à nos questions !! Beaucoup annoncent trop de références, il est impossible de tout prendre. Le choix en amont n’est pas terrible cette année nous a confié un autre disquaire. Beaucoup trop de mêmes artistes reviennent chaque année… A quand de nouveaux artistes ?
23 avril !! la veille de l’élection présidentielle en France… est ce que cette date n’affectera pas cette journée cruciale pour quelques disquaires ? Bon ou mauvais cru ?…. cela dépendra du résultat du premier tour nous confient certains professionnels.
Bob Dylan, David Bowie, Blur, Blondie, Cypress Hill, Gong, Grateful Dead, etc…. sont les collectors à attraper dès le 23 avril au matin, chez votre disquaire indépendant habituel… Cette année encore, quelques pépites à ne pas manquer, mais aussi des rééditions inutiles.
Pour le Record Store Day ( RSD ou Disquaire Day), des professionnels proposent des prix normaux, mais d’autres profitent de cette journée pour organiser la « fête à la spécule« , ce qui enrage beaucoup d’acheteurs, qui n’hésitent plus à attendre quelques jours, pour les trouver sur des plateformes de vente, ou autres sites internet, afin de dénicher les produits à bon prix !!…
La rage de certains disquaires qui constatent que certaines références se vendent plusieurs mois après dans des supermarchés à prix défiant toute concurrence ! Exemple récent constaté : Un disque de Johnny Hallyday vendu 18 euro aux disquaires, trouvé dans les bacs à 9.99 dans un supermarché, mais la cerise sur le gâteau « estampillé Record Store Day« . Encore une nouvelle fois, le disquaire sera le « voleur »…..
Rendez vous le 23 avril… pour l’édition Disquaire Day 2022
Une date à retenir, le 6 février 2020, une date qui va rentrer dans l’histoire de la galette noire. Aux États-Unis, une usine qui produisait 80% de la laque permettant de fabriquer les vinyles a été violemment ravagée par un incroyable incendie. A l’annonce de cette catastrophe, le monde de l’industrie musicale est déjà en panique !!…
Mais ce sont surtout les disquaires indépendants qui paniquent !!!… Après avoir été confiné violemment à deux reprises. Pour beaucoup de disquaires, c’est la berezina !
Été 2021, après le confinement version 3, un joli cadeau arrive dans les boites mails des disquaires indépendants français et européens ! Un cadeau des trois locomotives du marché du disque: Universal, Sony et Warner qui annonce une augmentation spectaculaire du prix des disques vinyles. Augmentation est un juste un petit mot, quand on constate que un disque qui se vendait il y a quelques jours dans les 25 euros, va passer pratiquement au double ! Raison : raréfaction de la matière première nécessaire à la confection des vinyles, le polymère, dont le prix est en constante augmentation depuis 2015.
A entendre les grosses majors, ils ne gagneraient pas assez d’argent, quand on regarde certains contrats d’artistes et des fabrications dégueulasses, on se pose la question : Ou va le pognon ?
Les disquaires qui travaillent sur des marges ridicules vont avoir beaucoup de mal à continuer à travailler la nouveauté, un choc aussi pour les nouveaux artistes, qui ne seront pas relayés dans les bacs de disques, car le disquaire indépendant n’a pas une tête d’écureuil et n’est pas banquier non plus.
Depuis son retour en grâce, il y a une dizaine d’années, le disque vinyle connaît une croissance que même la pandémie n’a pu atteindre. Alors que le CD a subi une chute de ses ventes de 27,1 % en France en 2020, le vinyle a connu une progression de 10,2 % avec 4,5 millions d’unités vendues. Mais ce n’est pas tout, plus de 200 000 platines vinyles ont trouvé preneurs l’an passé et les vinyles représentent désormais un cinquième du marché physique français.
Quelle est la solution à venir pour les disquaires indépendants? Commander de maigres quantités afin de dire, oui on l’a reçu ? travailler que sur commande ? laisser les supermarchés vendant les disques au milieu des carottes de faire la news ? Les disquaires indépendants vont ils travailler beaucoup plus avec l’occasion (même la chaine commerciale Cultura s’y est lancé) ? beaucoup de questions se posent sur cette explosion des prix. Mais le disquaire lui, va passer encore une fois pour un voleur…
Mais la solution la plus envisagée pour certains, c’est de faire travailler les petits labels, des distributeurs moins gourmands, qui gardent des prix beaucoup plus dans la normalité, pour le moment, et donnera l’occasion de faire découvrir de nouveaux talents qui n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau, au milieu de toutes ces sorties hebdomadaires.
Pour les disquaires indépendants, c’est l’arrivée au suicide, la profession qui a su depuis les années 60/70, vivre les instants héroïques avec les ventes de vinyles, puis le déclin dans les années 80 avec l’arrivée du CD qui devait..(.bla bla bla…business commercial.), puis un retour…vers le futur avec le vinyle depuis une dizaine d’années maintenant. Vu le nombre de ventes en hausse, les mastodontes de la vente musicale ne vont pas laisser passer cela ! L’usine qui a cramé sera la raison de cette augmentation !…
Mais si on regarde bien : Il y a deux façons de graver un vinyle : la gravure sur laque, la manière historique de la fabrication de vinyle, plus chère mais réputée plus fidèle et la gravure sur cuivre, moins chère car réutilisable (là où une plaque de laque est à usage unique).
Des solutions ? Mais oui, grâce à nos innovateurs bretons, une entreprise de chimie à la conception d’une nouvelle formule de laque qui soit plus moderne que celle utilisée depuis des décennies par les fournisseurs traditionnels. C’est chose faite avec B-lacquer : Néanmoins, cette idée de génie bretonne venue de l’association de structures modestes laisse une place à l’espoir dans le tumulte qui agite actuellement l’industrie du disque. Mais il va falloir attendre encore un peu !
Pour l’instant, il ne reste sur le marché plus qu’un seul producteur de laque dans le monde : MDC, basé au Japon, mais qui avait déjà du mal à suivre la demande avant son propre développement. Mais en cherchant un peu, on a trouvé cette fameuse laque en vente et très facilement…
La colère des disquaires va s’amplifier dans les prochains jours quand les augmentations seront mises en place totalement. Seuls les disquaires sont impactés, mais aussi les consommateurs qui seront encore une fois les dindons de cette entourloupe commerciale.
Pour aider votre disquaire, n’hésitez pas à aller le voir, il saura vous aider dans votre recherche, et pensez y, le 17 juillet 2021, c’est le Disquaire Day ( Record Store Day), part 2, et en allant chez votre disquaire ce jour là, il aura la possibilité de vous accueillir encore quelques temps.
Soutenez vos disquaires locaux, ils sont la vie culturelle de vos régions…
Disquaire ? ce métier qui à ce jour résiste grâce au retour depuis quelques années à la mode du disque vinyle, mais pour combien de temps ?
C’est dans les années 60 que la production du format 45 tours explose, avec les radios, mais surtout les juke-boxes et les boums ! Ah les boums ! un endroit comme une discothèque clandestine, se réunissaient les jeunes, avec quelques bouteilles, soit chez l’un soit chez l’autre, chacun amenait ses disques, c’est pour cela que l’on constate que les disques de cette époque sont souvent notifiés du nom du propriétaire du disque, pour éviter tout emprunt !!…Une époque ou les yéyés étaient en tête d’affiche ! Johnny Hallyday, Sheila, Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc, etc…. Mais aussi les Kinks, les Beatles, ….et le début de certains chanteurs et groupes mythiques qui vont prendre le relais dans la décennie suivante….
Puis les années 70, ou le fameux 33 tours prend le devant ! Les boums sont toujours là et les ventes explosent ! Dans ces années psychédéliques, le disquaire prend une grande place dans le domaine culturel. C’est le nouveau point de rencontre des jeunes qui viennent dépenser l’argent de poche. Et le disquaire est là pour faire écouter les perles qui arrivent par cartons sur les hauts parleurs de la boutique. Des grands moments de découvertes musicales avec à l’époque, l’ascension des Rolling Stones, The Who, David Bowie, AC/DC, …mais aussi des groupes comme Gentle Giant, Jethro Tull, Titanic, etc….
Dans ces années là, certains disquaires sentent un filon à explorer: les disques imports ! ces précurseurs vont proposer d’autres styles musicaux qui arrivent tout droit des USA, comme la Soul Music, Funk, puis arrive le Disco…Ces musiques qui vont générer la propulsion des discothèques avec des DJ’s qui vont assurer la promotion de leurs artistes favoris…
Givaudan Import Disques, Blue Heaven, Drugstores Publicis, Champs Disques, Discoclub, Discoparnasse, Lido Musique, New Rose, etc…. des magasins ou on trouvait des perles rares qui passaient dans les discothèques comme Le Palace, lieu mythique au 8, rue du Faubourg-Montmartre à Paris, ou œuvrait le DJ Guy Cuevas, pour certains une réplique du Studio 54 à New York, enseigne emblématique. Avec la montée des DJ’s les magasins de vinyles et cassettes sont en pleine expansion. Tous les week-ends, c’était la course à trouver la nouveauté qui va faire le buzz…
Une époque ou le disquaire arrivait à faire un salaire et nourrir une famille. Son travail, découvrir, faire découvrir, faire la promo, etc…. Un comptoir, une ou plusieurs platines vinyles, le casque d’écoute ! les premiers accrocs à la galette noire sont là pour confectionner les premières collections de disques vinyles. Beaucoup vont y laisser leurs salaires !… Pour le disquaire à cette époque, c’est une mine d’or ce petit sillon qui reproduit de la musique.
Chaque weekend, les discothèques et radios diffusent de la musique, et dès les premiers jours de la semaine, les amoureux du son venaient chercher le disque entendu et le disquaire cherchait parfois comme un malade d’où provenait ce style musical, mélodie, etc. Un travail de recherche qui donnait satisfaction au client quand il avait le sésame entre les mains !!..
Dans les années 80, plus de 2500 disquaires sont éparpillés sur le sol français, mais l’arrivée du CD en début de cette décennie va mettre les disquaires sur la paille, vite écouler les disques vinyles annoncés comme obsolètes,…. La plupart de la population jette les vinyles ou les revendent pour des sommes dérisoires, pour laisser place à la technologie numérique…. Mais le Le nombre de disquaires en France a fortement diminué avec le développement des rayons CD et parfois vinyles, avec l’implantation massive dans les grandes surfaces, des disques au milieu des carottes !!… C’est le début du déclin des disquaires, les boutiques ferment une à une, il en reste proche de 500 dans les années 2000, puis 200 vers 2011, …. la fin des disquaires ?
Ils sont encore là dans les grandes villes : Paris, Toulouse, Marseille, Lyon, mais la fin dans les petites villes… Ils crient à l’agonie pour certains qui cherchent une solution !! Internet est là et donne un petit coup de revival à quelques uns… Mais les grosses machines commerciales ont déjà mis un grand coup, avec des sites internet attrayant, avec des prix défiant toute concurrence, le petit disquaire qui calcule le meilleur prix ne peut pas suivre !!!
Mais combien de temps vont ils encore tenir ? Le retour du vinyle dans les bacs redonnent un petit coup d’espoir aux disquaires…mais c’est pas gagné ! Des animations voient le jour pour maintenir ce métier, le Disquaire Day (Record Store Day), le Black Friday, des éditions exclusives Disquaires…
Les disquaires souffrent des grands réseaux de distributions spécialisés, mais également de la dématérialisation de la musique. De nos jours, il parait de plus en plus « inutile » de se déplacer chez un disquaire pour acheter un album alors que l’on peut télécharger tranquillement de chez soi. Mais ce « fameux son » bien compressé (MP3 ou autre) avec une écoute casquée bien souvent, apporte une autre clientèle, la génération de sourds ! En tapant ces mots clés sur le moteur de votre ami Google, on peut remarquer que nous y sommes !!….
Une aubaine pour les disquaires qui survivent, considérés la plupart comme des dinosaures en voie d’extinction…. on ne peut que les congratuler, car leur métier est une passion, un amour pour la musique, la fidélisation d’une clientèle, et continuer à faire découvrir de nouvelles musiques. Ils sont là pour chacune de vos questions, et résistent aux grosses machines de guerre….
Une seule phrase : Soutenez votre disquaire indépendant en achetant directement dans leurs boutiques physiques ou sites internet indépendants… Grâce à vous, grâce à eux, la culture musicale ne tombera pas dans des musiques éphémères sans lendemain.
Vous connaissez le Disquaire Day ? Le Disquaire Day est « normalement » une journée de soutien aux Disquaires Indépendants ! Cette journée nous arrive tout droit des États Unis.
Le premier Record Store Day a eu lieu le 19 avril 2008 aux Etats Unis, le Record Store Day a été conçu en 2007 lors d’un rassemblement de propriétaires de disquaires indépendants et d’employés afin de célébrer et de faire connaître la culture unique entourant près de 1400 disquaires indépendants aux États-Unis et des milliers de magasins similaires dans le monde.
Lors de la première « Record Sore Day » ou « Disquaire Day » en français, le groupe mythique de hard rock Metallica, a passé des heures à Rasputin Music à San Francisco à rencontrer ses fans et maintenant chaque année des centaines d’artistes, de renommée internationale et du quartier, affluent vers les magasins de disques du monde entier pour des performances, des signatures, des rencontres et des salutations. pour remplir leurs propres sacs avec de la musique.
En 2009, Jesse « Boots Electric » Hughes (Eagles of Death Metal) s’est proclamé « Record Store Day Ambassador » comme une façon de crier l’importance des magasins pour les artistes et depuis Joshua Homme (Eagles of Death Metal, Them Crooked Vultures, Queens of the Stone Age), Ozzy Osbourne, Iggy Pop, Jack White, Chuck D, Dave Grohl, Metallica, St. Vincent, Run The Jewels, Pearl Jam et Brandi Carlile ont porté la ceinture de cérémonie.
L’ambassadeur du Record Store Day pour 2021 sera bientôt annoncé! Au cours de ses 13 ans, des villes des États-Unis, notamment New York, Los Angeles, Boise, Charleston, Raleigh et Las Vegas, ont déclaré le Record Store Day comme jour férié.
En 2013, le co-fondateur Michael Kurtz a été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en France, honorant la contribution du Record Store Day à la vie culturelle et artistique des Français.
Cette même année, les organisateurs du Record Store Day ont accepté le Independent Spirit Award de NARM (maintenant la Music Biz Association). En 2015, Record Store Day a été nommé allié du marché de l’année par A2IM, une organisation de labels de musique indépendants.
Bien qu’il n’y ait qu’un seul Record Store Day par an, l’organisation travaille avec des labels indépendants et majeurs tout au long de l’année pour créer des concours, des sorties spéciales et des promotions afin de mettre en évidence les avantages de soutenir ces magasins indépendants et locaux avec des achats de musique tout au long de l’année. .
En 2010, Record Store Day a coordonné son premier événement RSD Black Friday, qui donne aux disquaires des sorties exclusives dans le cadre de la tentative de réorienter l’attention de la plus grande journée de shopping de l’année vers les choses spéciales désirables à trouver dans les magasins locaux.
En 2016, Record Store Day a créé Summer Camp, une conférence consacrée au métier unique qu’est le disquaire indépendant. La conférence permet aux propriétaires et au personnel de disquaires de se rencontrer et d’interagir avec les labels, la distribution, les vendeurs et toute personne dont le travail les place dans l’orbite d’un disquaire.
En 2017, Record Store Day a été partenaire fondateur de la conférence Making Vinyl, qui rassemble les entreprises et les individus responsables de la résurgence du vinyle en cours.
En 2020, en raison de la pandémie mondiale qui a touché les magasins de disques du monde entier, Record Store Day s’est transformé en trois dates de RSD Drops – 29 août, 26 septembre et 24 octobre – et 4 dates pour la France, et a divisé la liste officielle des sorties entre elles. L’accent n’était pas mis sur les fêtes et les spectacles, mais sur la célébration du confort, de la joie et du plaisir qu’ils apportent à leurs clients à travers ce qu’ils vendent. Même pendant une pandémie, les disquaires se sont révélés essentiels à leur communauté.
Le Record Store Day 2021 est prévu le 12 juin.
Le Disquaire Day (Record Store Day), est pour certains l’occasion de dénicher des perles rares !! pour d’autres c’est juste une machine à fric ou les prix de certaines références explosent, mettant en péril les « petits disquaires », car beaucoup de ces produits se retrouvent quelques jours après sur des plateformes ou centres commerciaux, à des prix défiant toute concurrence, faisant passer les disquaires indépendants pour des voleurs !..
Le Record Store Day, version française est organisée par le CALIF (Club Action des Labels et des Disquaires Indépendants Français) est une association loi 1901 créée à l’initiative de plusieurs labels et distributeurs indépendants phonographiques français et subventionnée principalement par le Ministère de la Culture, mais pas par des disquaires indépendants !!
Depuis sa création en 2002, le CALIF inscrit son action dans la diversité musicale et le maintien des commerces culturels de proximité. Sa mission principale consiste à aider les disquaires indépendants, tant par la création de nouveaux magasins que par le maintien de points de vente existants.
2021,suite à l’absorption du CALIF par le Centre National de la Musique, cette nouvelle association a été créée par les fondateurs de l’édition française pour reprendre dorénavant l’organisation du Disquaire Day. Malheureusement pour les disquaires indépendants français, c’est le début de la fin !. Les disquaires ne sont pas impliqués réellement dans cette affaire, ils sont juste là pour acheter et continuer à faire tourner la machine à fric qui se cache derrière. Les petits artistes n’y sont pas conviés, certains disquaires sont même rejetés !!
Des disquaires boycottent de plus en plus le Disquaire Day ! c’est sur le Gonzai ou on peut lire ceci :
Derrière l’idée de cet article se cache une vraie problématique : le Disquaire Day, instauré en France en 2011 grâce au CALIF (Club Action des Labels Indépendants Français), fait débat. Certains magasins évoquent que l’esprit originel de l’évènement, c’est-à-dire promouvoir les disquaires indépendants et les labels indépendants, s’est estompé. Les majors ont pris le dessus et le « Dday » s’est institutionnalisé : les disques sont chers et on y retrouve des artistes bien loin de l’esprit indé de départ (Johnny Halliday, Mylène Farmer, tous les ans il y a au moins un Bowie). Le hic, c’est que malgré ça, les boutiques profitent de l’engouement autour de cette journée pour faire parfois le meilleur chiffre de l’année. « Si je ne le fais pas, je me tire une balle dans le pied, avoue l’un deux, avant d’enchaîner : il y plein de choses à redire sur l’évènement, mais je ne peux pas ne pas le faire. » Beaucoup se sentent donc obligés d’y participer. D’autres, (et ils sont peu nombreux) décident de ne pas jouer le jeu. Enfin, presque…
Superfly Records, 3eme arrondissement: Il y a du monde. Une dizaine de personnes sont dans le magasin, qui est spécialisé dans la musique jazz, afro, soul, funk et latin. L’ambiance est studieuse : plusieurs écoutent sur les platines disponibles, d’autres farfouillent dans les bacs disposés au sol. Manu Boubli, co-gérant de la boutique, attaque d’emblée : « On a dit stop l’année dernière et on ne le fait plus. Pourquoi ? Parce qu’on se retrouvait plus dans l’esprit de l’évènement. » Il n’était pas contre intégrer les majors, mais aurait aimé que ça se passe plus intelligemment. Là, les usines sont saturées et il reçoit des mails qui l’informent du retard de certains disques indés parce que les usines pressent en priorité ceux pour le Disquaire Day. Mais ce qu’il déplore le plus, c’est le manque de collaboration entre la CALIF et les disquaires. « À la fin de l’évènement, on te demande de remplir un formulaire et tu peux faire des retours. C’est bien, sauf qu’ils n’ont jamais pris en compte nos remarques. »
A quand un « VRAI » Disquaire Day Français organisé par des disquaires indépendants et non des personnes qui sont là pour faire tourner leur entreprise avec des prix débiles ? réponse : c’est en cours, des disquaires indépendants travaillent sur un vrai projet avec une vrai promotion d’artistes, des disques rares collectors, et non des rééditions bidons à des prix irraisonnables.
Comme dans la série Dallas, attendons un nouvel épisode…..
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