Joseph d’Anvers sort son premier album intitulé Les choses en face qui inclut un duo avec l’artiste Miossec : La vie est une putain. Il s’agit d’un album folk réalisé par Jean-Louis Piérot et Joseph d’Anvers, enregistré aux Studios ICP (Bruxelles) .
Entre-temps, Alain Bashung le sollicite pour écrire une chanson pour son album Bleu Pétrole. Il lui écrit alors Tant de nuits. Il commence aussi à écrire pour Dick Rivers, et compose entièrement son album intitulé L’Homme sans âge qui sort en 2008. Il s’agit d’un nouveau style pour Dick Rivers qui apprécie « le génie de Joseph », qui est le premier auteur-compositeur à lui écrire l’intégralité d’un album en 47 ans de carrière. Joseph d’Anvers compose à la même période la musique du film de Christophe Otzenberger Au Bout de mon rêve.
Il est l’auteur de quatre albums parus depuis 2006, sur le
label Atmosphériques. On y a vu défiler Darrell Thorp (Radiohead, Mc
Cartney, Air..), Mario Caldato Jr (Beastie Boys, Beck…), Dominique A,
Miossec, Vanessa Da Mata, Money Mark, Troy Von Balthazar, Lescop et
bien d’autres. En parallèle, il a écrit pour de nombreux chanteurs et
groupes (Alain Bashung, Day One, Dick Rivers, Françoise Hardy…) et
collaboré avec des compagnies de théâtre et des productions films afin de
composer des bandes originales.
En 2019, il créé la société Doppelgänger et produit désormais ses différents projets. Puisque Doppelgänger évoque »le double » dans la mythologie nordique, la trajectoire de ce nouvel album traverse des territoires multiples, électriques et sensuels : paysages synthétiques, mélancolie contemporaine, sunset californien, iridescencesurbaines…
En janvier 2020, il sort un nouveau roman, Juste une balle perdue, aux éditions Rivages. La presse, du Monde au Figaro, du Parisien à Lire, de Elle à France Inter, parle d’un « roman incandescent », d’une « histoire à la beauté convulsive » ou encore d’un roman « moderne et sexy, porté par une prose électrique ». Il est nommé à plusieurs prix littéraires.
Il compose en parallèle la BO de la pièce de théâtre « Jellyfish », écrite par Loo Hui Phang et mise en scène par Jean François Auguste. Une bande son électro, d’inspiration lynchienne, qui permet à Joseph d’Anvers d’explorer d’autres territoires et d’enrichir sa palette de sons.
Pour la première fois depuis « Les jours sauvages », Joseph est crédité comme musicien et beat maker. Il y joue de la guitare, de la basse, des claviers, du piano, programme, créé des montages sonores etc… Cet album, plus électro et cinématographique que ses précédents, est certainement son plus ambitieux et marque le départ sa nouvelle vie d’artiste-producteur.
Joseph d’Anvers chef opérateur crée des lumières sonores,
installe des climats mélodiques, entre stridences rock et horizons
hédonistes, une palette aussi éclectique que cohérente. Joseph d’Anvers
boxeur insuffle ses pulsations électro, ses arythmies étonnantes, ses
accélérations vertigineuses.
Joseph d’Anvers romancier nous délivre mille et une histoires teintées de romantisme, de noirceur, d’innocence. Autant de récits échappés de ses fictions intimes, intarissables.
Car les doubles, les revers cachés, les visions multiples sont les thèmes déclinés dans ce nouvel opus, tel une constellation de fictions musicales. Doppelgänger est une traversée des mondes, un kaléidoscope doux et fulgurant, riche de ses multiples vies, où Joseph d’Anvers nous guide dans une maîtrise virtuose des sonorités…
Ce nouvel album est disponible en version CD ou en vinyle que vous trouverez chez votre disquaire indépendant